Pourquoi comptabilité et trésorerie sont intimement liées

…et pourquoi les experts-comptables doivent s’emparer au plus vite du sujet trésorerie et pilotage de gestion !

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Chacun le sait : la tenue comptable produite classiquement par des collaborateurs, c’est-à-dire en grande partie manuellement, vit ses dernières années !

Et ses honoraires aussi (environ 500 à 1.000€ par dossier client en moyenne)…

Tout converge pour la faire disparaître :

  • la panoplie d’outils de dématérialisation (scan/OCR au premier chef) ou d’accélération de la productivité
  • l’intelligence artificielle
  • la facture électronique
  • la blockchain
  • l’action de l’Etat en faveur des prélèvements à la source (et de la compta de trésorerie ?)
  • les déclarations des grandes banques traditionnelles qui se dotent d’outils et affichent des offres comptables
  • d’autres acteurs plus ou moins agressifs (éditeurs, réseaux de consultants,…)
  • la pénurie de plus en plus structurelle de collaborateurs comptables
  • …et probablement d’autres arguments oubliés ici !

Les cabinets ont donc tout intérêt à se préparer dès maintenant et à cannibaliser eux-mêmes cette prestation historique avant que d’autres intervenants ne le fassent pour eux.

Qu’on en juge…

Indy (ex Georges le Robot) lève 35 millions d’euros et annonce vouloir « tuer l’expert-comptable » !

Outre les banques déjà citées, il n’est pas le seul intervenant à rêver de conquérir ce marché de plusieurs milliards d’euros !

Les cabinets ont des savoir-faire et une position difficile à détrôner rapidement : leur vocation généraliste (fiscalité, social, juridique…), les besoins en services et conseils des dirigeants et le monopole encore en vigueur leur laisse quelques années pour s’organiser.

Mais la crise sanitaire actuelle va les obliger à accélérer, car la casse probable d’entreprises en 2021 va déshabiller leur portefeuille clients notamment dans les secteurs les plus touchés par les confinements et les couvre-feux.

La période fiscale 2021 sera chaude… d’autant qu’elle a pu prendre (dans certains cabinets) un temps de retard du fait du report de la date limite de dépôt des bilans arrêtés au 30/09 ! Un cadeau empoisonné avant la pleine saison fiscale…

Le passage du monde d’avant au monde d’après…

  • Le monde d’avant, c’est celui où la comptabilité précédait forcément les indicateurs de gestion.

Depuis déjà trente ans, les tableaux de bord délivrés aux clients sont produits à partir de la tenue comptable et surtout après elle. En témoignent la réussite de Gescap dans les années 90 et de Waïbi dans les années 2010 entre autres exemples.

Ce qui induit forcément un retard entre l’information procurée aux clients et leurs besoins de plus en plus instantanés ! Au moins un mois et demi ce qui est – en temps de crise – beaucoup trop long.

Et le besoin numéro 1 des chefs d’entreprise, c’est de surveiller et protéger leur trésorerie. Point.

  • Le monde d’après, c’est celui où la trésorerie et le pilotage de gestion précèdent la comptabilité.

Ce qui est logique car la fréquence de la trésorerie est plus élevée (quasi-quotidienne) ce qui lui permet de délivrer des indicateurs eux aussi plus rapides aux dirigeants d’entreprises.

Et la comptabilité arrive après, car la fréquence de tenue n’est guère mieux que mensuelle dans la plupart des cabinets.

…mais pas n’importe comment !

En effet, si le même travail doit être fait en double ou en triple (exemple : la gestion des achats, le rapprochement bancaire), alors tout le monde est perdant !

  • le client qui perd du temps et paye des honoraires inutiles
  • le cabinet qui reste polarisé sur la tenue déclinante au détriment de la valeur ajoutée attendue par le client.

Alors pourquoi ne pas réconcilier les deux ???

Regardez cette vidéo de Xerfi dont la morale est : « vous devez être capable de tuer votre poule aux œufs d’or avant qu’elle ne vous tue. »

En effet, comptabilité et trésorerie, c’est la même matière première ! Des achats, des ventes et des banques…

Mais avec ces différences :

  • la fréquence très courte qui pose un triple problème d’outils, de méthode et de bras (c’est le cocktail habituel des gains de productivité !)
  • l’aspect prévisionnel, donc « futur » et « approximatif » (qui n’est pas l’ADN des comptables)
  • mais en même temps dynamique (on ne fait pas des tableaux morts ici mais bien des courbes vivantes et interactives !).

Alors pourquoi ne pas renverser la table et installer un outil chez le client qui, de fait, en effectuant son suivi de trésorerie, produira tout ce qu’il faut pour la compta ?

Le client :

  • participe à la confection de son budget
  • scanne ses pièces d’achats au fil de l’eau
  • intègre périodiquement ses ventes (venue des outils de facturation et de caisse, et des commandes venues de CRM ou d’ERP)
  • vérifie sa captation des mouvements bancaires et opère le rapprochement
  • affine régulièrement ses prévisions de chiffre d’affaires
  • consulte tous les indicateurs dont il a besoin : courbe de trésorerie prévisionnelle, TVA à payer, CA, marge, résultat, BFR, comptes clients débiteurs, dus fournisseurs etc.

Dans beaucoup de TPE, cela représentera 15 minutes chaque matin : pas la mer à boire !

Le cabinet :

  • récupère et injecte chaque mois cette « pré-tenue » (écritures comptables et images des pièces)
  • révise les comptes (notamment de classe 6)
  • réinjecte cette révision dans la trésorerie du client afin de lui permettre un contrôle budgétaire de qualité.

Tout le monde y gagne : le client possède l’information dont il rêve et se pérennise via une meilleure gestion, le cabinet gagne du temps sur la tenue (tant mieux, il manque de bras !) et satisfait son client, tout en allant potentiellement vers des services et du conseil à plus forte valeur ajoutée.

Le cabinet gagne des honoraires plus qu’il n’en perd sur la tenue : et il attire de nouveaux clients via la prescription de clients ravis. Car sincèrement, la prescription sur la mission comptable, çà n’existe plus…

CQFD.

Le cabinet peut alors se tourner vers l’embauche de nouveaux profils moins (ou pas) comptables et plus orientés pilotage de gestion : cela tombe bien, c’est l’avenir !

Alors, science-fiction ? Non, TurboPilot !

Les outils comptables actuels et de prévisionnel du marché expert-comptable ne raisonnent qu’en exploitation (HT et à date facture) ou avec des tableaux statiques de trésorerie faits pour les banquiers mais qui ne contentent pas les clients car non dynamiques.

Exemples : tous les outils de production connus et les prévisionnels de Sage Gescap, EIC, RCA, TDA, Waïbi…

Les nouveaux outils de trésorerie (raisonnent en TTC et à date du mouvement bancaire) coupent le lien avec la comptabilité faisant perdre tous les bénéfices indiqués plus haut !

Exemples : les principaux start-up de la trésorerie Agicap, Cashlab, Fygr, RocketChart…

TurboPilot permet déjà de conserver ce lien indispensable trésorerie-comptabilité et va fluidifier de plus en plus cette « liaison vertueuse » dans les semaines qui viennent.

Nous poursuivons prochainement cet article pour évoquer l’aspect opérationnel d’une mission trésorerie + comptabilité.

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