Pourquoi les cabinets vont aimer la mission trésorerie
Les 7 freins au développement de la mission trésorerie vont être levés progressivement… et devenir 7 atouts !
98% des cabinets ne proposent pas encore actuellement une mission d’accompagnement à la prévision et au suivi de trésorerie… mais c’est en train de changer…
…alors que c’est devenu la problématique « business » mondiale n°1 !
Face à la perte probable de la tenue comptable et de la fiscalité courante dans les 5 à 7 ans, les cabinets n’ont-ils pas un véritable challenge à réussir pour remodeler leur business model actuel ?
Nous avions indiqué dans notre livre blanc « Trésorerie et pilotage de gestion : la nouvelle mission star des cabinets » que les cabinets disposaient pourtant de tous les atouts pour s’emparer de ce marché. Et qu’elle favoriserait une offre de services et de conseils à forte valeur ajoutée dans le domaine du pilotage de gestion.
Qu’est-ce qui va rendre possible la mission trésorerie dans les cabinets ?
1/ Les cabinets vont devoir décrocher de leur ancien business model à base d’obligations légales.
La perte progressive du CAC et les nombreuses menaces sur la tenue comptable vont accélérer l’érosion du CA récurrent traditionnel.
Intelligence artificielle, facture électronique, prélèvements à la source, actions de l’Etat et de l’Europe en faveur de la simplification (vers la compta de trésorerie ?) et de la baisse des honoraires comptables, concurrence accrue des banques, désintérêt croissant des chefs d’entreprise qui veulent des indicateurs de pilotage fréquents… Tout est réuni pour signer la fin de la partie sur 50% du CA des cabinets !
Les cabinets doivent donc trouver d’autres sources et tout naturellement, la trésorerie se pose en mission privilégiée car elle repose sur la même matière première que la comptabilité : achats, ventes, banques ! Simplement avec une fréquence d’intervention plus importante et une orientation marquée vers le futur…
Potentiellement, vos collaborateurs actuels sont capables d’aller sur cette mission !
Les critères listés ci-dessous expliquent ce qui peut permettre à une mission de devenir un must dans votre cabinet !
2/ La pénurie de collaborateurs sape la capacité des cabinets à persister exclusivement sur les missions traditionnelles.
Le travail du client sur sa trésorerie permet de fait de réduire la travail de tenue du cabinet : des outils comme TurboPilot vont permettre au client de « fabriquer » la tenue comptable et de la transmettre à l’outil de production du cabinet pour la révision et le bilan.
Cette évolution résoudra alors la pénurie de collaborateurs comptables ! Les profils autres que purement comptables sont plus faciles à trouver et à former.
3/ Fini la double saisie entre la tenue comptable et le suivi de trésorerie.
Le client équipé en trésorerie scanne ses factures et ses notes de frais, importe ses ventes et peut rapprocher ses mouvements bancaires au prix de 10 minutes par jour.
Le cabinet (ou une société d’externalisation administrative) peut se substituer partiellement à lui en cas de besoin.
Ceci nécessite bien sûr que vous équipiez vos clients avec un outil de trésorerie lié au plan comptable du client et à l’outil de production du cabinet.
La récupération de FEC et de grands-livres est donc nécessaire, notamment au moment de l’élaboration du budget initial.
4/ Un outil de trésorerie compatible avec votre outil de production comptable et des outils périphériques
Il faut souvent contracter plusieurs abonnements pour capter tous les flux : achats, ventes, banques…
TurboPilot va permettre de générer ou agréger tous les flux puis de les injecter dans l’outil de production comptable du cabinet pour sa révision quasiment sans surcoûts !
La liaison trésorerie-comptabilité offre alors une fiabilité totale.
L’expert comptable ne craint plus ni une prévision fausse, ni un suivi fastidieux et redondant à ses clients et de les mécontenter, voire les perdre. Et la mission trésorerie est repoussée…
5/ Les clients pour cette mission sont des TPE/PME connus de vous
La mission trésorerie est plébiscitée également par des clients de moins de 10 voire de moins de 5 salariés ce qui correspond totalement à la clientèle naturelle des cabinets d’expertise comptable.
Si l’on ajoute les besoins liés à la crise sanitaire, 25 % de clients sont concernés dans le portefeuille d’un cabinet.
6/ Le potentiel commercial de la mission trésorerie monte en puissance avec la Loi Pacte
La mission trésorerie, c’est au moins 7 sources de chiffre d’affaires ponctuelles ou récurrentes !
- La mission trésorerie peut être précédée d’une mission d’organisation administrative permettant à votre client de mettre en place un processus rigoureux de classement, de transmission de pièces et d’informations et d’exploitation ses données de gestion : le prix de la prestation est aux alentours de 500€ HT.
- Il est ensuite question de mettre en oeuvre un budget prévisionnel d’exploitation et de trésorerie ou exclusivement de trésorerie : nous constatons que cette mission se vend facilement 1.500€ HT et la mise à jour du budget apporte une récurrence chaque année.
- Un service d’accompagnement au suivi de la trésorerie est alors possible afin de scanner les pièces d’achats, importer les ventes et effectuer le rapprochement bancaire : la plupart des prestataires facturent alors environ 50€ HT de l’heure.
- Un accompagnement sous la forme de rendez-vous périodiques réguliers est alors l’opportunité de faire le point plusieurs fois dans l’année pour faire le point : compter environ 100€ HT de l’heure.
- La mission de trésorerie est potentiellement génératrice de services ou de missions de conseil, via la détection de besoins divers et variés favorisée par la Loi Pacte (besoin de financement, appui à la facturation et au recouvrement, affacturage, mise en place d’un processus d’amélioration de la gestion du poste clients…). On travaille ici en « smart data », très loin du fantasmatique « big data« , et dans une logique de bon sens qui ne nécessite pas non plus d’intelligence artificielle !
- La mission trésorerie permet une rénovation des honoraires récurrents et ponctuels du cabinet au profit des clients qui sont ravis de ces prestations. L’externalisation administrative et le pilotage de gestion sont deux axes forts de l’évolution future des cabinets.
- L’analyse des données comptables à des fins de génération de missions d’optimisation de la structure financière de l’entreprise sont un troisième axe prometteur.
7/ La mission trésorerie engage tout naturellement un dépoussiérage du traditionnel business model des cabinets
Une empathie tournée vers les besoins clients, la formation des RH actuelles ou de nouvelles embauches (profils différents), des processus de production nouveaux, un web marketing ciblé sur un pitch impactant (une offre irrésistible pour des clients idéaux) et enfin des taux horaires vendus plus élevés en moyenne !
Plus de valeur ajoutée, plus de rentabilité : les cabinets se mettent en sécurité par rapport à leur dépendance actuelle vis à vis des obligations légales et de l’Etat qui peut changer les règles du jeu à tout moment.
Par exemple : et si la compta de trésorerie devenait la règle demain ?
Sur tous ces points, les cabinets sont gagnants et les futurs leaders ont déjà entrepris leur mutation.