3 spécialistes et un éditeur pour protéger la trésorerie des cabinets d’expertise comptable et de leurs clients

Covid-19 : Etat d’Urgence Sanitaire

Quelles consequences pour votre entreprise et quelles mesures pouvez-vous prendre pour sa trésorerie et sa survie ?

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Patrick SENICOURT, Joël-Henry GROSSARD et Marc LE VERNOY mobilisés avec RCA Consulting

Introduction par Joël-Henry GROSSARD

Face à l’extension de l’épidémie de Covid-19 le gouvernement a instauré l’Etat d’Urgence Sanitaire par une loi[1] en date du 23 mars 2020.

Cet état d’urgence se traduit par un confinement massif de la population pour au moins jusqu’à à la mi-avril 2020 : elle a des consequences sur la survie des entreprises et l’emploi.

Le gouvernement a accompagné cette loi de mesures de soutien, notamment par la mise en place d‘une garantie de l’Etat à travers la BPI à hauteur de 90% du montant des prêts que les banques accorderont aux entreprises et ce à concurrence de 25% de leur chiffre d’affaires de 2019.

Cette mesure, avec d’autres, a pour but d’éviter que les entreprises se retrouvent dans la situation de ne plus pouvoir faire face à leurs échéances et de devoir se déclarer en cessation de paiements.

Beaucoup de chefs d’entreprises s’interrogent sur le devenir de leurs entreprises dans cette période de fortes turbulences et sur les possibilités, une fois le confinement levé, de rebondir.

Les situations sont variées, de ceux qui sont à l’arrêt complet comme les transports aériens ou les voyagistes, ceux qui redoutent une saison fichue ou incomplete comme les hôteliers et autres acteurs du tourisme et des vacances, ou ceux qui en fonction de la volonté ou non de leurs salaries d’exercer leur droit de retrait ont conservé partiellement leur activité (transports, alimentation).

Même les services sont impactés : que fera votre assureur si vous ne pouvez pas lui payer vos primes ?

Tous cependant ont à faire face à une même contrainte : auront-ils ou arriveront-ils à générer assez de cash pour traverser la crise ?

Le mot contrainte est ici employé à dessein. Il fait référence à un ensemble de concepts qui battent en brèche les sacro-saints concepts de marges et de prix de revient qui vous seront, comme vous le verrez, et comme souvent, parfaitement inutiles en l’occurrence.

Des techniques peu connues d’accélération du « cash in » (rentrée du cash) permettent de rétablir une saine trésorerie dans l’entreprise et de sauver cette dernière !

La suite demain…

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Patrick SENICOURT : concernant la segmentation des clients et les modalités pratiques d’accès aux sources de financement

Sur la segmentation des clients

« On ne sauvera pas tout le monde ! Les sociétés déjà fragiles (près de 20% de clients d’un cabinet d’expertise comptable d’après notre méthode de scoring) risquent bien de disparaître rapidement.

D’autres rentrent en zone de danger (près de 30%) et doivent être rapidement secourues.

Bien sûr, la situation s’apprécie au cas par cas compte tenu de nombreux critères évoqués dans notre article précédent :

Notre outil Alert’Missions est proposé à un tarif extrêmement attractif en « bundle » avec TurboPilot afin de procurer une segmentation instantanée des clients dans ces trois catégories et de permettre une mise en oeuvre de priorités dans la mise en oeuvre de mesures de sauvetage.

Des semaines précieuses gagnées pour être le plus efficace possible ! »

Sur les modalités d’accès aux financements

« Une rédaction du MEDEF qui reprend et enrichit légèrement le site du gouvernement :

Le Ministre de l’Economie, la Fédération bancaire française (FBF) et Bpifrance viennent de publier une foire aux questions afin de répondre aux interrogations des entreprises bénéficiaires et d’assister les réseaux bancaires dans l’instruction des demandes : accès ici.

Ce document apporte des réponses précises à près de 40 questions pratiques sur les entreprises éligibles au dispositif, la procédure d’octroi du prêt garanti par l’Etat, les caractéristiques du prêt et de la garantie apportée. Il rappelle notamment que : 

  • Les banques s’engagent à octroyer très largement le prêt garanti par l’Etat dans un délai de 5 jours à compter de la réception d’un dossier simplifié, pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 M€ (ou un seuil supérieur propre à la banque) et qui ne présentent pas de difficulté financière (notations de 3++ à 5+), soit 85% des entreprises en France
  • Les banques s’engagent pour tous les autres professionnels et entreprises à examiner attentivement, au cas par cas, leur demande ; c’est également le cas des start-up et des entreprises dont la notation Fiben ou équivalente ne serait pas encore représentative de leur potentiel à moyen terme ; 
  • En cas de décision négative, le professionnel ou l’entreprise peut se rapprocher d’autres banques ou s’adresser à la médiation du crédit de son ressort.

Sur l’appréciation des difficultés financières : (notations de 3++ à 5+), soit 85% des entreprises en France

    – notation Fiben ou équivalente : la note 5+ correspond pour notre note à 4.5/10 et plus. Sauf que ce n’est pas 85% mais plutôt 75% (25% en dessous de cette note) ;

    – si cotée sous 5+, non cotée ou en  ou startup, l’examen du dossier « au cas par cas » est au bon vouloir de la banque (rappelons-nous que la banque est pour l’appréciation du risque délégataire de BPIFrance qui lui fait confiance : ayons à l’esprit que la garantie ne joue pas si l’entreprise dépose le bilan dans les 2 mois d’octroi du crédit…

Donc la banque y regardera à deux fois…) ; sur quelles bases ? Obligatoirement un plan de trésorerie étayé bien sûr, mais possiblement sur la démonstration que la note est « massacrée » et que la réalité économique est moins pire que ce que les algorithmes apprécient.

Evidemment, NOTA-PME est le support idéal de ce passage d’une note comptablo-fiscale à une note économique.

    – pour le crédit inter-entreprise, c’est clairement à la main des assureurs-crédit qui n’ont pas de garantie de BPI France et qui n’auront guère d’état d’âme devant des entreprises médiocrement ou mal notées (elles les suivent de près, et elles garantissaient des entreprises déjà considérées comme limite, elles vont sans doute les abandonner).’

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Marc LE VERNOY : la demande sur la trésorerie est très forte…

« Les cabinets comptables, conseillers numéro 1 des entreprises, sont massivement placés devant une quadruple difficulté :

  • ils manquent de bras structurellement depuis quelques années
  • ils sont soumis aux contraintes du confinement (donc le plus souvent en télé-travail) ce qui ne simplifie pas l’approvisionnement des pièces comptables de leurs clients
  • ils doivent aider massivement leurs clients à sauver leurs entreprises…
  • …et ils sont en période fiscale avec des délais qui risquent d’exploser !

Rien que cela…

3H18, forte de plusieurs centaines d’assistants de gestion triés sur le volet et formés, a été créée pour aider les cabinets et les entreprises à déléguer une grande partie de leurs obligations administratives.

Deux régions principales sont ouvertes à ce jour :

  • Paris
  • Lyon.

5 offres génériques sont proposées en directe ou en partenariat avec les cabinets comptables :

  • secrétariat de Direction
  • assistance de gestion
  • administration des ventes
  • assistance numérique
  • conciergerie du chef d’entreprise.

Des accords ont été passés avec RCA Consulting pour accompagner le déploiement du logiciel TurboPilot, outil de prévision/suivi de trésorerie et de pilotage de gestion dans les TPE/PME.

Nous sommes témoins d’une forte demande sur le terrain et croyons beaucoup à ce partenariat ! »

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[1] LOI n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19